Le feu aurait débuté aux environs de 9h30 du matin et s’est tout de suite répandu à l’immense bâtiment de plein pied. Selon le département de la protection civile, les premiers résultat de l’enquête montrent que l’incendie n’est pas d’origine criminelle. « D’après les témoignages recueillis sur place, c’est un court-circuit qui serait à l’origine de cet incendie, mais la police va effectuer des analyses approfondies », a confié à la télévision privée Renaissance le commissaire de police Antoine Ntemako, directeur général du département de la protection civile.
Les pompiers aidés de la population n’ont pas pu sauver grand-chose. La force de l’incendie a eu raison des efforts des uns et des autres. Mais à part les dégâts matériels importants, il n’y a pas eu de victime à déplorer.
Un coup dur pour l’économie
Situé sur un boulevard très fréquenté du centre-ville et très animé le soir, « T2000 » était devenu incontournable pour les habitants de Bujumbura. Habits, ustensiles de cuisine, produits ménagers, électronique… La diversité des produits vendus, souvent abordables pour les ménages burundais, avait fini par attirer au fil des années une grande clientèle et faire du magasin l’un des plus fréquentés de la capitale.
L’incendie de « T2000 » a souligné une nouvelle fois le peu de moyens dont disposent les pompiers burundais. Le directeur général du département de la protection civile le reconnaît lui-même : ses hommes ont dû faire appel à une aide extérieure pour tenter de circonscrire le feu.
« La ville de Bujumbura s’agrandit de jour en jour et nous avons demandé plus de moyens. Aujourd’hui, la Croix-Rouge nous a quand même prêtés ses camions citernes », a précisé le commissaire Antoine Ntemako.
Du bâtiment, il ne reste désormais plus que les murs. À l’intérieur, tout a été carbonisé.
Un événement qui fait écho à un autre drame : l’incendie qui a complètement détruit le marché central de Bujumbura, fin janvier 2013. À l’époque, les pompiers avaient dû se battre deux jours durant pour venir à bout des flammes.
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